Eté, moiteur et tout ce qui s'en suit
A midi, plutôt que de parler foot et des chances de se qualifier pour les huitièmes en faisant match nul contre le TOGO (chances non nulles, ce qui est la bonne nouvelle de la journée), la conversation s'est orientée vers les fantasmes du moment de chacun (orientation dans laquelle je ne suis pour rien et d'ailleurs pour tout dire, ce sont les filles qui l'ont lancé, ça, dès que la moiteur envahit la ville, on ne peut plus les tenir).
Ca nous a tous permis d'apprendre que la douce S. rêve de voir le corps de Michalak alangui sur elle, dans l'herbe fraîche, le tout sous les poteaux d'un stade de rugby, et (c'est là que ça se complique) devant 50.000 spectateurs (on croit connaître les gens...). Juste après, E. nous informe qu'elle n'a pas de fantasme en ce moment, par contre ce matin dans le métro, un échange de regard a suffit à l'enflammer, un échange "socialement trop long", qui l'a irradiée pour la journée, sans qu'aucune suite ne soit nécessaire à cette (brève) (et muette) (et platonique) idylle.
Pour ma part j'aurais pu leur raconter ma propre aventure dans le métro ce matin, moins visuelle mais plus tactile, puisque j'ai manqué de justesse de me reproduire avec une personne âgée : il me semble bien qu'elle avait de quoi se mouvoir un peu mais elle est pourtant venue s'arrimer à moi, ce qui est toujours flatteur quelque part, mais un peu gênant quand même. Bref je m'égare, ceci ne relevant pas d'un fantasme mais de l'expérience scientifique... Non mon fantasme du moment serait de rentrer sans frapper dans le bureau de ma chef, idéalement pendant une réunion, de marcher jusqu'à elle avec détermination, de la gifler, et de sortir sans un mot. Acquiescement généralisé de la tablée et encouragements pour la réalisation du fantasme. Un veule est allé jusqu'à me promettre un café gratuit. Mais bon, si ça se trouve ce genre de violence physique est réprouvée par le règlement. Règlement qui, à l'instar de l'arbitrage vidéo, pourrait être modernisé comme suit :
- pas de bonjour le matin : une gifle ;
- dézingage d'un collaborateur en réunion devant des personnes extérieures pour mieux masquer sa propre erreur : coup de pied dans le ventre ;
- empilage sous le coude d'une note, pour faire ensuite des copier-coller dans une "nouvelle" note signée que d'elle pour super-méga-chef (heureusement l'oeil de la secrétaire est vigilant sur ces pratiques) : défênestrage.
S., S., et E., soit notre trio de filles, suggèrent plus civilement de lui dégotter un séducteur professionnel (comme Yves Régnier dans "je règle mes pas sur les pas de mon père") pour qu'elle nous lâche un peu (sans vraiment m'y connaître en tarifs, mais vu le bestiau, je pense que ça va pas être donné)
Quant à Gégé, son truc serait de réaliser un créneau pont Alexandre III avec une galère mue par deux cents rameuses aux seins nus (à ce propos et dans le but avoué d'illustrer ce post, j'ouvre un concours de dessin à qui pourra me représenter la chose. A gagner : une balade en bateau-mouche avec Gégé). Comme notre super mégatronic chef est un peu ventru et court sur pattes, on l'a imaginé torse nu avec un turban et des braies bouffantes, martelant un gros tambour pour rythmer le mouvement des jeunes femmes. J'ai cru comprendre que Gégé (mon dieu, vite, un synonyme de "galérait" pour éviter de sombrer dans le jeu de mots de qualité) rencontrait quelques difficultés pour mener à bien ce fantasme, et c'est fort dommage, car pour le coup je crois qu'après ça il serait reçu sans difficultés dans le tout-Paris.
Ca nous a tous permis d'apprendre que la douce S. rêve de voir le corps de Michalak alangui sur elle, dans l'herbe fraîche, le tout sous les poteaux d'un stade de rugby, et (c'est là que ça se complique) devant 50.000 spectateurs (on croit connaître les gens...). Juste après, E. nous informe qu'elle n'a pas de fantasme en ce moment, par contre ce matin dans le métro, un échange de regard a suffit à l'enflammer, un échange "socialement trop long", qui l'a irradiée pour la journée, sans qu'aucune suite ne soit nécessaire à cette (brève) (et muette) (et platonique) idylle.
Pour ma part j'aurais pu leur raconter ma propre aventure dans le métro ce matin, moins visuelle mais plus tactile, puisque j'ai manqué de justesse de me reproduire avec une personne âgée : il me semble bien qu'elle avait de quoi se mouvoir un peu mais elle est pourtant venue s'arrimer à moi, ce qui est toujours flatteur quelque part, mais un peu gênant quand même. Bref je m'égare, ceci ne relevant pas d'un fantasme mais de l'expérience scientifique... Non mon fantasme du moment serait de rentrer sans frapper dans le bureau de ma chef, idéalement pendant une réunion, de marcher jusqu'à elle avec détermination, de la gifler, et de sortir sans un mot. Acquiescement généralisé de la tablée et encouragements pour la réalisation du fantasme. Un veule est allé jusqu'à me promettre un café gratuit. Mais bon, si ça se trouve ce genre de violence physique est réprouvée par le règlement. Règlement qui, à l'instar de l'arbitrage vidéo, pourrait être modernisé comme suit :
- pas de bonjour le matin : une gifle ;
- dézingage d'un collaborateur en réunion devant des personnes extérieures pour mieux masquer sa propre erreur : coup de pied dans le ventre ;
- empilage sous le coude d'une note, pour faire ensuite des copier-coller dans une "nouvelle" note signée que d'elle pour super-méga-chef (heureusement l'oeil de la secrétaire est vigilant sur ces pratiques) : défênestrage.
S., S., et E., soit notre trio de filles, suggèrent plus civilement de lui dégotter un séducteur professionnel (comme Yves Régnier dans "je règle mes pas sur les pas de mon père") pour qu'elle nous lâche un peu (sans vraiment m'y connaître en tarifs, mais vu le bestiau, je pense que ça va pas être donné)
Quant à Gégé, son truc serait de réaliser un créneau pont Alexandre III avec une galère mue par deux cents rameuses aux seins nus (à ce propos et dans le but avoué d'illustrer ce post, j'ouvre un concours de dessin à qui pourra me représenter la chose. A gagner : une balade en bateau-mouche avec Gégé). Comme notre super mégatronic chef est un peu ventru et court sur pattes, on l'a imaginé torse nu avec un turban et des braies bouffantes, martelant un gros tambour pour rythmer le mouvement des jeunes femmes. J'ai cru comprendre que Gégé (mon dieu, vite, un synonyme de "galérait" pour éviter de sombrer dans le jeu de mots de qualité) rencontrait quelques difficultés pour mener à bien ce fantasme, et c'est fort dommage, car pour le coup je crois qu'après ça il serait reçu sans difficultés dans le tout-Paris.