Tous les chemins mènent à Madrid (en fait)
Donc, hier, c'était Rome. En fait, pour tout te dire (vu qu'on se dit tout, hein), c'était Rome jusqu'à ce que la secrétaire du bureau vienne me voir.
(dans un souci de reconstitution historique qui m'honore, je tente une fois de plus de retranscrire aussi fidèlement que possible l'échange)
"Bobzeflash, voilà tes billets pour Madrid
- Ah ben non moi c'est Rome !
- Ah non elle m'a dit que toi c'était Madrid !
- Attends bouge pas, là ça commence à bien faire, je vais m'expliquer de suite avec elle et on va voir ce qu'on va voir...
[...]
- Bon ok c'est Madrid"
Donc, hier, c'était Madrid. Quelques réflexions complètement indispensables relatives à cette journée (tu pars le matin, tu reviens le soir, c'est comme si tu allais bosser normalement sauf que au lieu de prendre le métro tu prends l'avion).
- D'abord, sur Ibéria, les repas sont PAYANTS ! tu imagines : PAYANTS ! (les monstres). Afin d'afficher ma réprobation, j'ai regardé l'hôtesse droit dans les yeux et je lui ai dit : "rien, merci". Je sais bien ce que tu vas dire, que je suis trop dur et gnagnagna et gnignigni, seulement en ce bas-monde si tu veux que les choses bougent faut avoir du cran et savoir dire NON (déjà qu'avec Meetic on nous a taxé l'amour)(faudra que je leur suggère la prochaine fois d'installer une dame pipi devant les toilettes)
-Ensuite, les taxis : le compteur est calé sur la vitesse, certainement à la manière d'une dynamo de vélo : 5 c à la seconde à 120 km/h, quasiment gratuit dans les embouteillages du centre-ville. Pour le retour j'ai pris le métro : 1 euro au lieu de 25, vous pouvez me remercier, c'est votre argent.
- Surtout, les Espagnoles : mon dieu qu'elles sont vilaines ! je ne sais pas si c'est dû à l'isolement à cause des Pyrénées tout ça, mais il serait temps de brasser un peu tout ça (qu'est-ce qu'on a de la chance de vivre en France !). Je n'en ai pas vu une seule vraiment mignonne en trois heures de promenade attentive. A un moment j'ai cru, mais elle était hollandaise ou nordique.
- oui car le HLG (je n'ai toujours pas compris ce qu'est un HLG) a eu la bonne idée de finir à 15 h plutôt que 17 h, ce qui m'a occasionné une promenade de trois heures dans cette très belle ville qu'est Madrid. En même temps, c'est court, trois heures, alors je n'ai fait aucun musée ni rien, juste le plaisir de déambuler pour saisir de quoi il retourne. Enfin bon, va pas me prendre pour un acculturé non plus, je suis quand même allé en pélerinage au Santiago Bernabeu : d'ailleurs il y a une boutique située à l'intérieur, ce qui fait qu'en y allant on passe devant une fenêtre qui te permet d'apercevoir la pelouse !!! la pelouse de Bernabéou !!! (bon si tu comprends pas l'importance de ce que je viens de dire je ne peux rien pour toi)
- A un moment, je me suis assi sur un banc, j'ai étendu les bras, j'ai étendu les jambes, il faisait 21°, la douce vie, je n'avais rien à faire d'autre que de savourer le soleil en attentant d'aller à l'aéroport, et je me suis dit que si elle était là à mes côtés, le moment aurait été parfait.
- De toute façon, c'était une bonne idée d'aller à Madrid, parce que je ne connaissais pas, alors que je suis déjà allé à Rome : c'était un 15 août, je m'en souviens bien puisqu'on avait bien galéré pour trouver un supermarché ouvert, vu que le 15 août Rome est désert, à part de temps en temps un kakou romain qui passe en trombe en klaxonnant avec son klaxon à l'italienne.
- Si tu trouves dans cet articles 3 références à de magnifiques films italiens (surtout le dernier personnellement je trouve), je (attention accroche-toi bien) te rétrocède un panier garni de mon ardoise chez Nono. Et paf.