progressons tous ensemble sur les chemins escarpés de la connaissance
Vendredi, il m'est arrivé un phénomène étrange : j'étais invité chez moi, pour une soirée organisée par une amie de moi (Anouck, créatrice de bijoux, pour avoir des prix s'adresser ici) ne disposant pas de lieu adéquat. C'est ainsi, par exemple, qu'au beau milieu de ma cuisine, j'ai croisé une inconnue qui s'est révélé après examen être une astrophysicienne (ou juste une physicienne, peut-être, ou une astrologue, bref, le métier des gens fait partie des choses que j'oublie aussitôt après en avoir été informé, comme le prénom, d'ailleurs ; généralement je ne retiens que le sexe) et là, bien sûr, je sais ce que vous allez vous dire, la même chose que moi justement : "tiens, pour une fois qu'on en tient une, autant lui poser la question fatidique", ben oui, la question qui m'a tant de fois turlupiné le soir avant de m'endormir :
pourquoi la terre tourne et la lune, elle, a tourne pas ? qui a raison ? celle des deux qui est dans l'erreur doit-elle arrêter de faire la maligne et se conformer à une attitude plus en phase avec sa condition ?
Hé bien, ami lecteur, réjouis-toi : tu vas enfin avoir les réponses ! Il s'avère que c'est la lune qui est dans le droit chemin. Elle est désormais stable. Alors que la terre freine. Elle freine et va s'arrêter : ce qui fait que nous allons avoir une face brûlée et une face gelée. Reste à savoir où nous, bon Français, nous situerons (ça me semble important, quand même, hein). Hé bien figurez-vous que la drôle me fait : "euh, là tout de suite, je peux pas te le calculer de tête". Ben oui, c'est malin, en attendant nous on ne sait pas à quelle température on va être cuits.
Là-dessus, je poursuis mes pérégrinations dans mon appartement et sur le chemin du salon je tombe sur mon ami Georges-Emmanuel en grande conversation avec ce qui s'est révélé être un .... socialiste !!! un socialiste sous mon toit !!! Prenant mon courage à deux mains, j'ai décidé de lui adresser la parole. Et à tant faire (car mon collègue Gégé tient absolument à ce que l'on dise "à tant faire". "Tant qu'à faire" ne serait pas correct. Certes, Gégé, tout à fait, mais la langue française possède cette caractéristique d'être vivante, ce qui lui confère la faculté d'avancer, et le décalage grandissant entre elle et Gégé, je crains que celui-ci ne soit plus compris de personne avec ces obsessions grammaticales - pourquoi pas plaider le "cela dit" tant qu'on y est - et il va se retrouver dans la position d'un certain empereur s'adressant à son pays en 45 dans une langue inconnue des Japonais)(à ce stade, je suppose qu'on va encore bénéficier d'une précision historique indispensable de Nono), je lui ai même proposé une bière (j'aurais donc, au cours de mon existence, proposé une bière à un joueur du PSG et une bière à un adhérent socialiste - qu'on vienne pas me taxer de sectarisme). Là, normalement, vu le titre, il faudrait que je retranscrive ce que j'ai pu apprendre des rouages internes du PS, mais c'est un blog de bonne tenue, ici, alors, bon.
L'inconvénient des discussions entre mecs, c'est que ça parle rarement de choses vraiment intéressantes, du genre de ce dont les filles parlent entre elles, ou alors c'est graveleux et elliptique. Il est donc toujours bon d'arriver à se glisser subrepticement dans un groupe de filles afin de récolter des scoops sur l'approche qu'ont ces étranges et fascinantes personnes du sujet. En l'occurrence, au moment de mon arrivée (subreptice, donc) dans un groupe de filles planté au milieu de mon salon, ne voilà-t-il pas que ces gourgandines évoquaient le délicat sujet de l'infidélité. Et pourquoi, et pourquoi pas, et comment, et avec qui. Globalement, sur les trois qui étaient là, il ressort que :
la 1ère / oui, à l'occasion, mais il ne saura rien ;
la 2ème/ non, j'ai trop peur qu'il l'apprenne ;
la 3ème/ ne sait pas (sachant que si, là, à froid, elle ne sait pas, tout le monde sait ce qui sera son inclinaison, lorsque, à chaud, l'occasion se présentera).
Bref, contrairement à ma mère, chacune des trois, placées dans des conditions idéales, admettent (implicitement, voire in petto) qu'elles cèderaient. Mais que sont les filles devenues ??? (enfin, moi, je m'écrie là comme ça, mais c'est par pure hypocrisie, entendons-nous bien).
Sans compter qu'a également été évoqué un médicament étrange : un patch pour relancer la libido (moi qui pensait qu'il suffisait de prendre un amant)... Mais je sais pas si ça fonctionne pour les hommes. La question reste ouverte.